Détention : respecter la dignité humaine lors des fouilles à nu
Une personne incarcérée dans un établissement de détention subit 24 fouilles à nu en seulement quatre jours. Le Protecteur du citoyen l’apprend et décide d’intervenir.
Pour chaque plainte qu’il reçoit, le Protecteur du citoyen détermine s’il peut enquêter ou non. À la fin de l’enquête, si nous constatons qu’il y a eu erreur ou injustice, nous faisons des recommandations. Nous nous adressons aux autorités responsables pour faire corriger la situation. Voici des cas vécus qui présentent les grandes lignes de nos interventions.
Une personne incarcérée dans un établissement de détention subit 24 fouilles à nu en seulement quatre jours. Le Protecteur du citoyen l’apprend et décide d’intervenir.
À l’hôpital, une dame présente un risque de chute élevé. Le personnel suit la procédure de base pour l’empêcher de tomber, mais cela ne suffit pas. Il opte alors pour des mesures plus strictes. Contrariés, des proches de la dame portent plainte au Protecteur du citoyen.
Un citoyen est convaincu que ses chiens ont été maltraités durant leur séjour dans un refuge pour animaux. Après enquête, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) conclut que c’est faux. L’homme porte plainte au Protecteur du citoyen.
Une citoyenne atteinte de sclérose en plaques reçoit l’aide d’une personne envoyée par son CLSC. Un jour, elle apprend qu’elle n’y a plus droit alors que sa situation n’a pas changé. La dame porte plainte au Protecteur du citoyen.
15 ans après son accouchement, une mère demande une rente pour son enfant né d'une agression sexuelle. La Direction de l’indemnisation des victimes d’actes criminels accepte de la lui verser rétroactivement, mais pour trois années seulement. La dame porte plainte au Protecteur du citoyen.
Un citoyen très mal en point se présente à l’urgence d’un hôpital. On refuse toutefois de le soigner, car il n’a pas sa carte d’assurance maladie. L’homme porte plainte au Protecteur du citoyen.
En raison d’un document manquant, un homme voit sa demande de Certificat de sélection du Québec rejetée. Pourtant, il a bien transmis le document en question. Il porte plainte au Protecteur du citoyen.
À son arrivée à l’hôpital, un homme dépose ses vêtements dans un casier. Plus tard, il constate qu’ils ont disparu. L’établissement responsable des soins et services offerts par l’hôpital décline toute responsabilité. L’homme porte plainte au Protecteur du citoyen.
Une personne apprend qu’elle ne recevra plus d’aide financière de dernier recours. On lui explique qu’elle possède un immeuble dont la valeur est trop élevée. La personne jure que c’est faux. Elle porte plainte au Protecteur du citoyen.
Une proche aidante veut rencontrer une travailleuse sociale, mais son CLSC rejette sa demande. La dame porte plainte au Protecteur du citoyen.