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Le contexte
- Après une chirurgie, une dame discute avec son médecin. Il lui recommande de se rendre dans un autre hôpital pour recevoir des soins de réadaptation. Elle passera quelques jours dans une unité particulière avant de rentrer à la maison.
- À son arrivée dans cette unité, une éclosion de cas de COVID-19 débute.
- Le personnel la dirige vers un autre secteur, soit l’unité des soins de longue durée. Comme le veut la procédure en vigueur à ce stade de la pandémie, elle y est aussitôt confinée. Elle ne reçoit aucun soin, elle n’a pas de vêtements de rechange et ses proches ne peuvent pas la visiter.
- La dame, tout à fait autonome, veut retourner chez elle, mais l’hôpital refuse. Elle ne peut pas quitter les lieux, même si un test confirme qu’elle n’a pas la COVID-19. Elle doit attendre la fin de l’éclosion.
La plainte
- La fille de la dame s’inquiète. Selon elle, si sa mère reste trop longtemps à cet endroit, elle risque de perdre certaines capacités physiques. C’est son autonomie qui est en jeu.
- De plus, à l’hôpital, la dame est exposée à la COVID-19. Elle serait plus en sécurité chez elle.
- La fille porte plainte au Protecteur du citoyen.
Ce que notre enquête a révélé
- Durant son confinement, qui a duré plus de deux semaines, la citoyenne a subi plusieurs tests de dépistage. Aucune trace du virus n’a été révélée.
- Rappelons que la dame n’aurait pas dû se retrouver dans cette section de l’hôpital. Elle devait séjourner dans une tout autre unité, et ce, pendant seulement quelques jours.
Le résultat
À la demande du Protecteur du citoyen, l’hôpital a permis à la dame de rentrer à la maison. Avant de partir, elle a passé un dernier test de dépistage. Résultat : négatif.
Ce cas est tiré de notre Rapport annuel d’activités 2020-2021.
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