La Journée des lanceurs d’alerte, le 24 mars, est l’occasion de se rappeler que l’intégrité des services publics est l’affaire de tous.
Vous avez été témoin d’une faute grave commise au sein d’un ministère ou d’un organisme public québécois? N’hésitez pas à la dénoncer au Protecteur du citoyen. Notre formulaire sécurisé vous permet de le faire en toute sécurité, de façon anonyme ou non.
Vous hésitez à dénoncer?
Sachez que la loi protège les lanceurs d’alerte et interdit les représailles. Si, en raison de votre démarche, vous êtes victime d’intimidation ou de menaces, vous pouvez porter plainte.
Une divulgation est toujours traitée de façon confidentielle. Le Protecteur du citoyen prend toutes les mesures nécessaires pour protéger l’identité des lanceurs d’alerte. Il protège aussi celle des personnes qui collaborent à ses enquêtes.
Les autres recours
Le Protecteur du citoyen n’est pas la seule institution québécoise qui veille à l’intégrité des services publics. D’autres organismes le font aussi, notamment :
- L’Unité permanente anticorruption (pour certains actes fautifs commis par des entreprises privées ou les partis politiques);
- L’Autorité des marchés publics (pour certains actes fautifs en lien avec l’attribution de contrats publics);
- La Commission municipale du Québec (pour les actes fautifs commis au sein d’une municipalité ou d’un organisme municipal);
- Le Bureau de l’Inspecteur Général (pour les actes fautifs en lien avec l’attribution de contrats publics par la Ville de Montréal).
Vous ne savez pas vers quel organisme vous tourner? Communiquez avec le Protecteur du citoyen. Au besoin, nous vous dirigerons vers le bon recours.
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