La plainte
Une citoyenne reçoit l’aide d’une personne envoyée par son centre local de services communautaires (CLSC). Un jour, elle apprend qu’elle n’y a plus droit alors que sa situation n’a pas changé. La dame porte plainte au Protecteur du citoyen.
Le contexte
- Une citoyenne est atteinte de sclérose en plaques. Ayant un faible revenu, elle compte sur le soutien de ses enfants pour payer son épicerie.
- Puisqu’elle a du mal à se déplacer, une personne envoyée par son CLSC l’aide à préparer ses repas.
- Un jour, on l’informe qu’elle ne pourra plus recevoir ce service d’aide à domicile. L’établissement responsable des soins et services offerts par son CLSC considère qu’il existe d’autres solutions, comme l’achat de mets préparés.
Ce que notre enquête a révélé
- Cet établissement a mis fin aux services de certains usagers et usagères sans tenir compte de leur situation particulière.
- Dans le cas présent, le Protecteur du citoyen estime que l’établissement aurait dû considérer le faible revenu de la dame. Sans le soutien financier de ses enfants, elle n’était pas en mesure de régler ses factures d’épicerie. Le montant de celles-ci aurait été encore plus élevé avec l’achat de mets préparés. En effet, ces mets coutent plus cher que les repas cuisinés à la maison.
Le résultat
L’établissement a accepté de revoir sa décision. Il a finalement permis à la citoyenne de recevoir, de nouveau, de l’aide pour préparer ses repas à domicile.
À la demande du Protecteur du citoyen, l’établissement a aussi modifié son Cadre de référence. Il y est désormais indiqué qu’il faut considérer la condition financière des usagers et usagères avant de suspendre un service.
Ce cas est tiré de notre Rapport annuel d’activités 2019-2020.
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