Médication comme mesure de contrôle : à n’utiliser qu’en dernier recours

  • 25 novembre 2024
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Un vieil homme tenant sa canne se fait réconforter par une infirmière.
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Une personne porte plainte contre un centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) qui utilise trop souvent la médication pour contrôler un homme hébergé.

Atteint de démence, il s’agite facilement quand il y a trop de bruit autour de lui. C’est justement le cas au CHSLD : cloches d’appel, télévision, conversations, etc.

Son plan d’intervention ne précise pas comment le calmer. Faute de consignes à ce sujet, le personnel se tourne vers la médication. Or, c’est une mesure de contrôle qui ne devrait servir qu’en dernier recours.

À la demande du Protecteur du citoyen, le plan d’intervention de l’homme a été révisé. Il propose désormais différents moyens de l’apaiser. Le personnel peut donc les utiliser pour tenter de gérer la situation sans médication.

Les mesures de contrôle affectent notamment la liberté et la dignité des personnes visées. C’est pourquoi on doit les employer de manière exceptionnelle, dans le respect des règles applicables.

Pour en savoir plus sur ce cas vécu et sur les mesures de contrôle, consultez notre Rapport annuel d’activités 2023-2024.

Le Protecteur du citoyen veille au respect de vos droits dans vos relations avec les services publics québécois. Vous n’êtes pas satisfait des services d'un ministère ou d'un organisme du gouvernement du Québec? Ou encore d'un établissement du réseau de la santé et des services sociaux (2e recours dans ce cas)? Portez plainte en nous appelant au 1 800 463-5070 ou au moyen de notre formulaire de plainte en ligne.