Dans un rapport d’enquête publié le 15 septembre 2016, le Protecteur du citoyen fait état des principaux problèmes qui nécessitent des correctifs au sein du régime public d’indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC) : longs délais d’attente, lacunes dans l’information aux victimes, difficultés d’accès au régime ainsi qu’aux services et indemnités.
Le Protecteur du citoyen estime qu’il faut agir dès maintenant et il émet par conséquent 33 recommandations pouvant être mises en œuvre dans le cadre légal actuel.
Selon la protectrice du citoyen, Raymonde Saint-Germain, « la vulnérabilité des victimes appelle une réponse diligente, empathique et efficace de la part de la Direction de l’IVAC pour assurer aux personnes admissibles la meilleure prise en charge. Or, notre enquête révèle que ce n’est malheureusement pas toujours le cas ».