Le contexte
- À l’hôpital, un homme se voit poser une voie centrale. Ce procédé consiste à insérer un petit tube appelé « cathéter » dans une veine de bonne grosseur.
- Par la suite, l’homme se plaint de douleurs aux infirmières. Elles lui donnent de la glace et de la médication, mais ne semblent pas s’inquiéter.
- Quelques jours plus tard, l’état de l’usager devient très inquiétant. Le personnel procède alors à des examens. Il découvre qu’en raison de la voie centrale, une grave infection s’est répandue dans le corps de l’homme. Ce dernier est pris en charge de toute urgence.
La plainte
L’homme considère que l’infection aurait dû être décelée et soignée plus tôt. Il aurait ainsi évité diverses complications. Il porte plainte au Protecteur du citoyen.
Ce que notre enquête a révélé
- Concernant la douleur et la surveillance de la voie centrale, l'enquête n'a pas révélé de manquements de la part du personnel. Toutefois, d’autres symptômes d’une infection s’étaient manifestés, notamment lors d’une prise de sang. Les infirmières auraient dû les remarquer.
- De plus, le Protecteur du citoyen a découvert que l’homme prenait de la médication qui augmentait le risque d’infection. Considérant ce facteur, le personnel aurait dû mieux le surveiller.
Le résultat
Le Protecteur du citoyen a formulé une recommandation à l’établissement responsable des soins et services offerts par cet hôpital. L’établissement a accepté de prendre les mesures nécessaires pour qu’à l’avenir, le personnel infirmier soit plus attentif au risque d’infection en pareille situation.
Le Protecteur du citoyen veille au respect de vos droits dans vos relations avec les services publics québécois. Vous n’êtes pas satisfait des services d'un ministère ou d'un organisme du gouvernement du Québec? Ou encore d'un établissement du réseau de la santé et des services sociaux (2e recours dans ce cas)? Portez plainte au Protecteur du citoyen : appelez-nous au 1 800 463-5070 ou utilisez notre formulaire de plainte en ligne.