DPJ : les intervenants doivent être bien formés et supervisés

  • 8 janvier 2024
Image
Mère inquiète tenant son enfant endormi dans ses bras.
Corps

Une mère porte plainte contre la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) qui a tardé à reconnaître qu’elle était victime de violence conjugale.

L’intervenante responsable, qui venait d’être embauchée, n’était pas formée pour intervenir en pareille situation. Elle n’a pas compris le contexte, même si la mère disait craindre pour sa sécurité et celle de son enfant. Elle demandait entre autres à la mère de rencontrer son ex-conjoint en personne. Or, dans les cas de violence conjugale, il faut justement éviter ce type de réunion.

Depuis l’intervention du Protecteur du citoyen, l’intervenante a reçu une formation complète sur le sujet. Le Protecteur du citoyen a aussi rappelé à la DPJ que ses intervenants doivent non seulement être bien formés, mais également bien supervisés.

Pour en savoir plus sur ce cas vécu, consultez notre Rapport annuel d’activités 2022-2023.

Le Protecteur du citoyen veille au respect de vos droits dans vos relations avec les services publics québécois. Vous n’êtes pas satisfait des services d'un ministère ou d'un organisme du gouvernement du Québec? Ou encore d'un établissement du réseau de la santé et des services sociaux (2e recours dans ce cas)? Portez plainte en nous appelant au 1 800 463-5070 ou au moyen de notre formulaire de plainte en ligne.