En raison de la pandémie, bien des écoles ne rouvriront pas leurs portes avant la prochaine année scolaire. Ainsi, des jeunes vivant avec un handicap n’ont plus accès à leur classe spécialisée. Ils ne peuvent pas non plus bénéficier du service de garde de leur école. Leurs parents doivent donc les accompagner de manière continue, ce qui s’avère épuisant pour eux. Sans compter que leur capacité à retourner au travail ou à reprendre leurs activités régulières est grandement limitée. Ils craignent aussi que l’état de leurs enfants régresse, ces derniers étant privés des services adaptés que proposait leur école.
De plus, selon le Protecteur du citoyen, l’offre de services est actuellement inéquitable. En effet, certaines écoles spécialisées ont rouvert leurs portes. Leurs élèves, qu’ils vivent avec un handicap ou qu’ils aient des troubles graves du comportement, ont accès à leurs services. Par ailleurs, des jeunes se trouvant dans la même situation, mais qui ne fréquentent pas ces établissements, se retrouvent pénalisés.
Le Protecteur du citoyen considère que des mesures doivent être mises en place très rapidement pour aider les familles concernées. C’est pourquoi il formule trois recommandations au ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
Le Protecteur du citoyen suit avec attention l’évolution de la situation.