Il y a 30 ans aujourd’hui, l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU) adoptait la Convention relative aux droits de l’enfant.
En tant qu’ombudsman du Québec, le Protecteur du citoyen juge primordial le respect des droits des citoyens et citoyennes. Ainsi, il adhère au principe fondamental de cette convention internationale : le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant.
À cet égard, le Protecteur du citoyen intervient de façon concrète. Il a par exemple traité la plainte d’un père dont l’enfant était atteint d’une surdité sévère. Le petit devait voir une orthophoniste chaque semaine, mais la fréquence des rencontres n’était pas respectée. Cela avait un impact négatif sur son développement. Le Protecteur du citoyen est intervenu afin que la situation ne se reproduise plus.
Notre institution est aussi membre de l’Association des Ombudsmans et Médiateurs de la Francophonie (AOMF). Parce qu’elle accorde une attention toute particulière à cette cause, l’AOMF a créé le Comité sur les droits de l’enfant. Elle a aussi organisé, en octobre dernier, une conférence commune à Rabat, au Maroc. L’événement réunissait des membres de l’AOMF, incluant la protectrice du citoyen, et d’autres de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF). Les participants et participantes ont échangé sur différentes thématiques liées aux droits de l’enfant. À l’issue de cette rencontre, la Déclaration de Rabat a été adoptée.
Apprenez-en plus sur l’implication de l’AOMF au sujet des droits de l’enfant en visitant le site Web de l’association.
Vous pouvez aussi consulter la Convention sur le site du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.