
En septembre 2019, la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics au Québec : écoute, réconciliation et progrès (commission Viens) déposait son rapport final. Elle formulait 142 appels à l’action en vue d’éliminer les pratiques discriminatoires envers les Premières Nations et les Inuit.
Quel est le bilan?
Le Protecteur du citoyen a analysé les actions posées par les différents ministères et organismes publics. Dans son premier rapport de suivi diffusé aujourd’hui, il constate que des efforts ont été déployés, mais que beaucoup de chemin reste à parcourir.
1) Plusieurs initiatives ont été entreprises, mais de façon isolée
Une transformation durable des services publics passera entre autres par :
- L’élaboration, avec les représentants des Premières Nations et des Inuit, d’une stratégie d’ensemble basée sur les priorités des communautés;
- L’établissement d’un portrait clair des réalités autochtones, par une collecte de données fiables respectueuse des besoins et des façons de faire des communautés.
2) Des réformes urgentes se font attendre
Le Protecteur du citoyen a ciblé des priorités d’action, par exemple :
- Établir une stratégie à long terme pour combler les importants besoins de logement en milieu autochtone;
- Abolir et prévenir toute forme de discrimination dans les services de santé et les services sociaux;
- Améliorer l’accès aux services de justice pour la population du Nunavik;
- Miser sur l’autonomie des peuples autochtones en matière de protection de la jeunesse.
Pour en savoir plus
Regardez le message vidéo du protecteur du citoyen, M. Marc-André Dowd :
Téléchargez :
- Le rapport complet : Premier rapport de suivi de la commission Viens;
- Le sommaire du rapport en français, en anglais, en atikamekw, en anicinape, en cri, en innu-aimun ou en inuktitut.