Des mesures pour mieux protéger les lanceurs d’alerte dans les services publics québécois

  • 2 décembre 2024
  • Divulgation
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Un fonctionnaire parle au téléphone pour divulguer un acte répréhensible.
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Depuis le 30 novembre 2024, le Protecteur du citoyen offre une centrale de signalements en matière d’intégrité publique au Québec. Le mécanisme interne de traitement des divulgations dans les ministères et les organismes publics n’existe plus.

Le Protecteur du citoyen est donc le recours pour :

Une protection renforcée contre les représailles

En matière de représailles, le Protecteur du citoyen a de nouveaux pouvoirs. Il peut :

Le Protecteur du citoyen remplace maintenant la CNESST pour le traitement des plaintes en cas de représailles en contexte de milieu de travail à la suite d’une divulgation. Exemples : suspension, congédiement, rétrogradation ou réaffectation, réduction des heures de travail, refus ou augmentation d’heures supplémentaires, etc.

La loi vous protège

Lorsque vous faites une divulgation ou vous collaborez à une enquête qui en découle, sachez que deux lois vous protègent.

1. Confidentialité et identité
(Loi facilitant la divulgation d’actes répréhensibles à l’égard des organismes publics)

2. Menaces et représailles
(Loi sur la protection contre les représailles liées à la divulgation d’actes répréhensibles)

Il est interdit :

3. Sanctions en cas de représailles

Des questions?

Vous voulez faire une divulgation, mais vous n’êtes pas certain d’avoir été témoin d’un acte répréhensible? Vous vous demandez si des actions prises contre vous sont véritablement des représailles?

Consultez la section Lanceurs d’alerte et la Foire aux questions sur notre site Web ou communiquez avec nous. Nous vous accompagnerons gratuitement dans vos démarches ou vous redirigerons au besoin vers les bons recours.


Voir aussi : Intégrité des ministères et organismes publics : qu’est-ce qu’un acte répréhensible?