Le Protecteur du citoyen a reçu un signalement à l’égard des hôpitaux du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Québec-Université Laval. Les problèmes dénoncés touchent les personnes souffrant d’une blessure à la moelle épinière. Étant très limitées dans leurs mouvements, elles développent souvent des plaies de pression. Or, lors d’une courte hospitalisation ou d’une visite à l’urgence, les mesures visant à prévenir l’apparition de telles lésions ne seraient pas suffisantes.
Le Protecteur du citoyen a décidé d’enquêter.
Constats
À l’hôpital, les personnes blessées à la moelle épinière doivent être prises en charge rapidement. Tout au long de leur séjour, elles doivent être suivies par plusieurs professionnels. L’enquête a démontré que c’est bien le cas à l’unité de traumatologie de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus. Le personnel concerné a reçu la formation nécessaire et une infirmière spécialisée en réadaptation s’implique grandement dans les dossiers de cette clientèle.
En revanche, ailleurs dans cet hôpital et dans les autres hôpitaux du CHU, la situation est différente. Par exemple :
- L’infirmière spécialisée en réadaptation de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus est rarement consultée.
- Les matelas thérapeutiques ne sont pas toujours disponibles pour cette clientèle vulnérable.
- Lorsqu’une personne se présente à l’hôpital, son niveau de risque de développer des plaies de pression n’est pas bien mesuré. Or, pour pouvoir agir de manière préventive, une bonne évaluation est essentielle.
- Des affichettes contenant, entre autres, de l’information sur la prévention des plaies de pression sont uniquement disponibles dans les urgences. Pourtant, elles seraient très utiles dans les unités d’hospitalisation.
Recommandations
Le CHU de Québec-Université Laval a accepté les deux recommandations et les quatre demandes de suivi du Protecteur du citoyen. Ce dernier veillera à leur mise en œuvre.
Rapport d'intervention concernant les hôpitaux du CHU de Québec-Université Laval (PDF, 273 Ko)